Nous sommes à un mois de notre départ pour le Brésil.Justine, Anaïs et Romain vont revoir Fernanda après un an de séparation, tout un programme.itinéraire du voyage :
Après trois vols, nous arrivons à Belo Horizonte.Les filles se rappelleront longtemps du vol Madrid - Sao Paulo. Pendant plus de deux heures, nous avons subi des turbulences. Les secousses n'étaient pas particulièrement fortes mais sur la durée, c'est comme si on faisait des loopings sur le Sirocco pendant deux heures non stop.Heureusement, les estomacs étant plutôt vides, les filles ont bravement résisté !!Toute la famille nous attend à l'aéroport, tout le monde a la larme à l'oeil. Il y a la Maman de Fernanda, Soraya, son Papa, Sergio et Fernouche.Une navette nous emmène chez Localiza pour récupérer la voiture de location. Nous avons une Chevrolet, pour huit personnes, mais le coffre est prévu pour les bagages de ... huit nains. Premier moment de solitude ... Du coup ce sont les parents de Fernouche qui embarquent tous les sacs. Heureusement le coffre ne sera pas nécessaire pour notre séjour à Belo.Nous logerons tous dans l'appartement de la tante de Fernanda, Luciana. Nous sommes au treizième étage avec une vue imprenable sur la ville. C'est un très bel appartement trois chambres très spacieux. Le frigo a été rempli rien que pour nous avec des yaourts, du coca, de la charcuterie, bref, nous sommes mieux installés que les Marseillais à Rio.Nous avons rendez-vous pour le repas de midi chez les parents de Fernouche. Le repas est gargantuesque : 4 ou 5 plats différents, poissons, poulet, salade et j'en passe. Tout le monde mange de bon coeur. Justine et Romain font honneur aux plats, preuve que tout est bon ;-)
Nous avons commencé notre visite par la Place du Pape. Une très belle vue sur la ville. Jolie petite place avec une grande croix, lieu de passage du pape lors de sa visite au Brésil.
Ensuite petite balade matinale dans le Parque de Mangabeiras, poumon de la ville. Dans le parc, non seulement une vue imprenable sur la ville, des oiseaux mais nous avions aussi lu que des petits singes étaient présents. D'ailleurs une place de pique-nique porte leur nom. Tout le monde a le nez en l'air, guettant le moindre son ou mouvement dans les arbres. Rien, nada, niente, nikske.
Nous continuons notre balade quand Justine Oeil de Lynx repère les singes sur le côté. Magique !! Quel beau moment ! Nous pouvons les approcher de très près, ils ne sont pas farouches. Ils sautent partout, se battent, poursuivent les oiseaux, de vrais garnements.
Nous passons ensuite par le quartier de Pampulha et son lac classé au Patrimoine de l'UNESCO. Il était écrit que cette journée serait notre journée safari : des capivaras se promènent le long de la route. Stop photo obligatoire pour cet animal protégé, l'équivalent de nos sangliers.
Nous continuons notre route vers l'église de Sao Francisco de Assis, église aux formes futuristes avec les murs d'ajoelhados.Il y a aussi la place de la Liberté, le marché très coloré de Mercado Central et les buildings du fameux architecte Niemeyer. Les enfants sont morts et les journées sont courtes. Nous rentrons donc des images plein les yeux. Demain en route pour les villes coloniales d'Ouro Preto et de Tiradentes.
Aujourd'hui il fait très nuageux, le soleil a du mal à percer.Il ne fait pas chaud à Belo Horizonte, nos pulls ne suffisent pas. La Maman de Fernanda a fait apporter des sacs de pulls, vestes, écharpes et gants. Les filles sont habillées comme pour un trek dans le nord de la Sibérie (tout est relatif) mais il est vrai que ça fait du bien.
D'autant plus que dans les restaurants, les portes sont généralement inexistantes et de toute façon les vitres des fenêtres sont si fines qu'au final, manger en terrasse revient au même. Anaïs cherche désespérément le chauffage dans l'appartement. Quel chauffage ???
Il y a des tonnes de couvertures et après une bonne douche bien chaude, tout rentre dans l'ordre.Sergio nous a envoyé un article du journal qui confirme nos craintes de "belges malchanceux" : il n'a plus fait aussi froid à Belo Horizonte depuis 42 ans, 42 ans !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il fait ... 15 degrés :))) Et il fallait que ça tombe sur nous, bien entendu. Il y a beaucoup de vent et c'est ce vent qui nous glace. A partir de jeudi, les températures devraient remonter au-delà des 20° et, de toute façon, dimanche nous nous envolons pour le nord où il est prévu plus de 30°, enfin ... on verra !
Le petit déjeuner est déjà prêt sur la table de la salle à manger. C'est très bizarre de se faire servir ainsi. En plus il y a des tonnes de nourriture : des fruits, des paos de queijo, du pain, des jus de fruit à moitié inconnus en Belgique, charcuterie et j'en passe, tout cela préparé par la petite dame toute timide mais bien sympathique.Au programme des deux jours à venir : Ouro Preto et Tiradentes, deux villes coloniales situées à deux heures de Belo Horizonte. Vamos!
Nous prenons la route vers Tiradentes. Nous allons passer deux jours à visiter ces villes de l'époque coloniale brésilienne. Environ 180 km à parcourir. La route est sinueuse et beaucoup de camions circulent. On ne dépasse pas le 90 km/h et le temps semble long.La région est très belle. Curieusement la terre est très rouge comme en Australie et il y a des dizaines de termitières. Les prévisions météo prévoyaient une journée nuageuse sans soleil mais il perce régulièrement et il fait moins froid que les jours précédents. On supporte toujours bien les pulls mais les températures remontent.Nous passons par Congonhas pour une visite à la Basilique do Senhor Bom Jesus de Matosinhos. Le parvis est particulier car décoré de 12 statues de prophètes en pierre à savon, statues sculptées par le petit estropié, l'Aleijadinho. Nous devons monter au sommet du village par une rue pavée. Nous sommes aussi secoués que dans l'avion lors des turbulences ... pour se rendre compte ensuite qu'il y avait une route parallèle tout à fait normale celle-là.Soudain sur la route, hurlements collectifs : un toucan passe devant la voiture. Notre circuit safari continue donc, la bonne affaire !A Tiradentes, la circulation en voiture n'est pas plus facile : ce sont de gros pavés inégaux et la voiture tremble de partout. Les maisons sont magnifiques avec toutes ces couleurs et la Serra de Sao José est magnifique. Dommage que les voitures soient autorisées dans ces quartiers, ça nuit un peu au charme de la ville. Notre hôtel est une superbe maison coloniale, bien colorée et bien décorée, un peu excentrée mais la ville n'est pas très grande non plus. Les gens du coin ont du recevoir un lot de coccinelles VW des années 80 car on en voit partout, on croirait qu'il y a une concentration dans la région. Certaines sont très bien entretenues d'autres un peu moins.Nous visitons l'Igreja Matriz de Santo Antonio, magnifique église. A l'intérieur, une profusion d'or, plus de 400 kg d'or ont été utilisés pour la décoration. Un orgue polychrome, magnifiquement peint à l'époque par une esclave trône à l'arrière de l'édifice. Les décorations sont d'inspiration arabe, portugaise, chinoise, avec du baroque et du rococo. L'église a été construite grâce aux dons de plusieurs familles qui sont enterrées sous le plancher de l'église, pas très ragoûtant tout ça ! A notre époque, des mariages sont encore célébrés dans l'église mais il faut réserver deux ans à l'avance. Autant dire qu'il vaut mieux d'abord réserver puis chercher son mari !Comment savons-nous tout ça ? Et bien nous avons simplement écouté le guide. Il parlait très très doucement en articulant beaucoup et nous étions très surpris de comprendre une bonne partie de son histoire. Falla muito bem !!!A l'extérieur, Justine et Romain font la chasse aux toucans : pas moins de deux spécimens les font courir de droite à gauche et inversement. Efforts tout de même récompensés par de jolies photos, c'est un très bel oiseau. Volent aussi de petits oiseaux verts qui ressemblent à des perruches mais beaucoup trop rapides pour les photographier ceux-là. Nous passons également par Chafariz de Sao José, fontaine à trois bassins : un pour boire, un lavoir et un abreuvoir pour les chevaux. Nous passons également par la Capela de Sao Francisco de Paula, d'où on a la plus belle vue sur la ville. Nous y retournerons à la nuit tombée prendre des photos. D'autres églises et chapelles décorent le paysage comme la Capela de nossa Senhora do Rosario, la Capela Nossa Senhore das Mercès, etc.Nous avons encore le décalage horaire dans les pattes et rentrons à l'hôtel pour un repos bien mérité !
Après avoir visité le petit village de Tiradentes, nous reprenons la route en sens inverse pour visiter une autre ville coloniale, Ouro Preto. Ouro Preto était la capitale du Minas Gerais avant que Belo Horizonte ne la détrône.Nous passons d'abord par le petit village de Bichinho, ancien village d'esclaves maintenant peuplé d'artistes en tout gene et d'un musée de l'automobile avec UNE seule automobile, une cadillac bien jolie ma foi.Une demi heure pour faire les sept kilomètres, ça aurait du nous mettre la puce à l'oreille d'autant plus que pour repartir vers Ouro Preto il nous faut revenir sur nos pas à Tiradentes.Nous estimons le trajet jusqu'à Ouro Preto à +/- 2h30. Finalement, il nous faudra plus de quatre heures pour arriver. Entre les camions et les casse-vitesse, la moyenne est assez basse. Il y a des casse-vitesse partout, tout le temps, pas toujours très bien indiqués, bref un cauchemar. Tu roules à 90 km/h et en trois seconde tu passes en première pour éviter de démolir la voiture et d'éjecter tous les passagers. Du coup, on a un concert d'hurlements derrière chaque fois qu'on approche une de ces choses.J'oublie aussi que nous avons été contrôlés pour la seconde fois par les militaires qui reprennent le numéro de plaque du véhicule, nous demandent où on va, pourquoi etc. mais toujours très sympa même si l'autre à côté avec sa mitraillette ne respire pas la tranquillité.Il est clair qu'au Brésil, la notion de kilomètre c'est un concept. On part et dieu sait quand on arrivera.Ouro Preto est nettement plus grande et plus moderne que Tiradentes. Les églises et les vieilles maisons sont encerclées par des quartiers plus modernes qui s'étendent jusque sur les collines avoisinantes. Les routes sont toujours pavées et purée, qu'est-ce que ça grimpe !!!Après le problème du temps de voyage, vient le temps du problème de parking. Un bazar je vous dis. Après avoir tourné un petit moment, Christophe parvient à manoeuvrer pour insérer la voiture. Maintenant le ticket. Un nouveau moment de solitude. Et bien, où va-t-on acheter le ticket de parking, dans la .... pharmacie voyons. On paye un petit feuillet sur le quel on note l'année (on ne sait jamais), le jour et l'heure d'arrivée et on a une heure trente de parking à partir de là. Si on veut trois heures, et bien on rajoute un nouveau petit coupon directement, tout le monde suit ??Les filles trouvent un Subway. Enfin elles vont manger quelque chose qui leur inspire confiance. Cette ville est une vraie ruche, les voitures arrivent vite dans tous les sens klaxons et manoeuvres en tout genre garantis !Les églises sont très jolies et la vue avec les montagnes est magnifique. Nous rentrons à Belo Horizonte, dans la pénombre, avec des images plein les yeux. Petite ombre au tableau, les embouteillages permanents à l'entrée de la ville. Et dire qu'on se plaint de Bruxelles !Ce soir les filles sortent en boîte. Elles ne vont pas beaucoup dormir et demain nous visitons le musée en plein air d'Inhotim, l'équivalent de plus de 200 terrains de foot. Elles vont déguster !
Cette journée est réservée au musée en plein air Inhotim. Il s'agit d'un ensemble de jardins ponctués de sculptures et de 21 galeries d'Art Moderne. Les jardins abritent plus de 4000 espèces de plantes, dont la plus grande collection de palmiers du monde.Le parc est très grand et de petit bus électriques permettent de se déplacer plus rapidement dans le parc. Le parc est gratuit certains jours ce qui permet à tout le monde de pouvoir profiter de ce musée en plein air.Le trajet est de nouveau assez long, les camions et les casse-vitesse ne nous épargnent pas. Mais nous sommes vite récompensés pour notre peine car le parc est magnifique.Nous passons par le jardin des herbes aromatiques et médicinales où tout peut être goûté sauf les plantes toxiques ;-)On retrouve de la menthe, une plante "anti-moustique" qui sent un peu la citronnelle, de l'arnica, et plein d'autres dont nous ne connaissons pas la traduction. Ils n'ont pas de documentation en anglais, c'est un peu dommage.Dans le jardin désertique, des dizaines de cactus de toutes les tailles, fleuris ou non ouvrent le passage. Le parc doit être encore plus magnifique lors de la floraison.En ce qui concerne l'Art Moderne, nous resterons comme qui dirait dubitatifs. Certaines choses sont jolies mais d'autres bizarres. Une boule de papier froissée devient une oeuvre d'art. Peut-être avons-nous raté notre vocation ?Il y a également un endroit où ils ont creusé un trou de 200 m dans le sol pour entendre le grondement de la terre. Au sol, un petit hublot donne l'illusion de pouvoir visualiser les entrailles de la terre. Nous sommes tous assis en cercle à "écouter" pendant qu'Anaïs et Romain, le derrière en l'air, tentent d'apercevoir ... ben je ne sais pas quoi en fait. Toujours est-il que les autres visiteurs se retrouvent dans la même position, du coup on rigole bien.Nous retrouvons quelques petits ouistitis dans le parc, en train de fouiller les poubelles et un écureuil qui mange tellement bruyamment qu'on ne peut pas le rater.
Aujourd'hui c'est une journée de repos.Ce soir la famille Vanwichelen de Wavre arrive à Belo Horizonte et c'est la seule journée où nous pouvons nous rencontrer au Brésil car le lendemain, nous nous envolons pour le Nordeste.La maison se trouve à une grosse heure de Belo Horizonte, dans un quartier privé appelé Condominio. L'entrée du quartier est surveillée. La grand-mère maternelle de Fernouche nous accompagne.A l'intérieur, des dizaines de maisons plus belles les unes que les autres. Celle de Fernouche ne fait pas exception.La maison est immense avec 7 chambres, un immense escalier tournant et un immense salon avec une baie vitrée qui ouvre sur le jardin. Jardin bordé de palmiers et autres plantes ainsi que d'une très jolie piscine. Sur le côté droit, une cuisine extérieure, un sauna, un terrain de foot et un terrain de tennis. Le long de la piscine, les transats nous font de l'oeil mais le fond de l'air est toujours bien frais.Une dame nous prépare une feijoada d'enfer ainsi que des pâtes carbo pour les filles (ne sont pas gâtées non plus elles !).Nous passerons la journée à jouer au tennis, au tennis de table jusqu'à la nuit tombée.Les filles prennent rendez-vous en janvier prochain pour venir passer quinze jours dans ce palace ;-)Le soir nous retrouvons Elisa, son papa, Philippe, Isabelle, Romane et Justin pour un bon petit souper en ville. Nous échangeons sur nos voyages respectifs.Et puis tout le monde est bien fatigué surtout les filles qui ont pas mal baroudé ces derniers jours. Allez au lit !
Nous avons embarqué ce matin pour Sao Luis. Une heure d'avion de Belo vers Sao Paulo et environ trois heures de vol pour arriver à Sao Luis.Nous avons réservé le circuit "La Route des Emotions" avec la société Eco Adventure qui doit s'occuper de tous nos transferts et visites. Patrick nous attend bien à l'aéroport avec sa petite pancarte. Direction le centre historique de la ville, vers l'hôtel Grand Sao Luis.Il fait très chaud et très humide. Je n'ose pas imaginer ce que ces gens endurent durant l'été s'il fait déjà plus de 30° l'hiver.Nous avons réservé la catégorie d'hôtel Standard mais là on est en-dessous de tout. L'hôtel est mal entretenu. Heureusement, la chambre des filles est plus potable que la nôtre, avec vue sur la piscine. Nous craignons donc un peu pour la qualité des hôtels durant le séjour.Les ado partent à la conquête de la piscine et les vieux eux vont visiter le centre historique et chercher un resto pour le soir.La visite fut très rapide, il y a quatre bâtiments, ma foi splendides :
A 6h30 du matin, la réception nous appelle pour nous avertir que la société Eco Adventure passera nous chercher à 7h30. Est-ce que la notion de vacances a un sens pour quelqu'un ici ? Surtout qu'en fait le gars il ne veut pas nous parler parce qu'on ne parle pas portugais.Du coup il faut réveiller Fernouche et donc les filles !!!!!!C'est bien en retard sur l'horaire prévu que notre chauffeur débarque avec un bus des années, oui au moins ça. Il ne reste que 6 places et nous nous éparpillons au milieu des touristes brésiliens alors que les militaires de la caserne d'à côté en sont à leur troisième passage, jogging du matin.Les sièges grincent, Justine sent même les ressorts du siège. Lorsqu'on passe sur un casse-vitesse, on prie pour ne pas prendre le plafond. Et dire qu'on en a pour 4h30 de trajet. Lençois se mérite mes Amis !Nous traversons des villages et la pauvreté est là. Des baraquements, des échoppes, des gens à pied, à moto, à vélo, des chiens, des vaches, des chevaux, des ânes tout y est. C'est très coloré et très joli, nous tentons de prendre des photos à travers les vitres du bus. Quel contraste avec le Minas Gerais.Le trajet est décidément très long mais nous arrivons à destination. On nous dépose à l'hôtel, bien sympa celui-là. Il y a un hamac bien accueillant devant la porte. Nous avons deux heures devant nous avant le départ de l'excursion.Tout le monde s'installe à la piscine après avoir commandé bières et frites (et oui). IL FAIT CHAUD !!!! Un 4X4 camion traine-couillons touristes passe nous chercher devant l'hôtel. C'est parti pour une balade dans le sable vers les dunes tant attendues. Nous sommes secoués comme des pruniers, le camion glisse. La chinoise devant pousse régulièrement des gloussements, on ne sait pas très bien comment les interpréter. Il fait 35°, elle porte des collants noirs et un survet du style de ceux que tu achètes chez Decathlon pour aller au ski. Mais bon il n y a pas de petit sacrifice pour rester blanche comme un cul. Et là l'horreur pour Justine et Anaïs : nous devons prendre un bac pour traverser la rivière et il faut retirer ses chaussures et marcher 30 mètres dans l'eau ma foi c'est vrai pas trop ragoûtante. Gloussements, moues de dégoût tout y passe et nous nous rigolons bien ! Nous avons avec nous un Guyanais qui je pense a passé un très bon moment avec nous.Retour dans notre véhicule. Nous traversons des gués, tout le monde hurle, se fait tremper les pieds, on se prend des branches, purée c'est Koh-Lanta ici !Et puis là au loin, on les aperçoit : elles se détachent du paysage, d'un blanc immaculé. Nous sommes impatients. SI LE PARADIS EXISTE, IL NE DOIT PAS ÊTRE LOIN D'ICI !!! C'est ... magnifique, comme sur les photos dit Justine.Nous retirons nos chaussures et gravissons la première dune et là s'étend un lagon bleu. Nous, on se la joue blasés et on descend dans l'eau à notre aise. D'autres dévalent la dune en courant, en roulant aussi. L'eau est chaude, c'est super agréable. Shooting photo pour les filles, même si Ju a peur qu'il n y aie des bêtes et autres bactéries mortelles.Nous passons tout l'après-midi dans les dunes de lagons en lagons. Notre guide nous confirme en tout cas à Fernouche que nous attendrons le coucher de soleil avant le retour.Et sur le retour c'est là que les choses se corsent : un 4X4 est embourbé dans un gué. Nous ne sommes plus que deux camions et ils décident de lui venir en aide. Mais pourquoi ????Le premier 4X4 commence sans succès. Il fait même descendre tous ses passagers. C'est au tour de notre camion. On tire vers l'avant rien à faire, on manoeuvre pour aller de l'autre côté, rien à faire. Pourtant on les encourage de la voix mais ils n'ont pas l'air non plus d'être des spécialistes. Il fait maintenant nuit noire, et nous sommes toujours au milieu de la cambrousse à côté d'un 4X4 totalement embourbé et des moustiques qui n'attendent que le feu vert pour nous bouffer. Ah ben voilà tiens, à force de faire le malin c'est notre 4X4 qui ne démarre plus. Et là on passe en mode panique. On tente de se rassurer en regardant le ciel qui est magnifique avec toutes ces étoiles et la pleine lune. Mais comment on va rentrer maintenant ?Le deuxième 4X4 revient vers nous et nous tracte hors de l'eau. Ouf le moteur reprend. Et quoi ? Il retourne dans l'eau pour aider son pote. Ils n'ont toujours pas compris que ça ne fonctionnera pas. En fait il leur faudra près de deux heures pour se rendre compte qu'ils doivent laisser leurs copains sur place et aller chercher du matériel pour les sortir de leur trou. Nous croiserons la joyeuse équipe de secours près du bac. Et là, personne ne fait de commentaire : tout le monde met les pieds dans l'eau sans discuter. Nous rentrons à l'hôtel, il est 20h00 passées et on n'a rien mangé, on compte les piqûres. Nous terminerons au restaurant de l'hôtel, des images plein les yeux. Et au diable la lenteur du service !Quelle belle journée !